Une décision inexplicable impliquant un proviseur de 67 ans avec 40 ans de service derrière lui. Alors que la Région et le ministère lui avaient accordé une prolongation de mission, la Cour des comptes l’a révoqué brutalement.
Mais le directeur n’est pas d’accord et annonce son intention de faire appel, comme il le dit ‘La Province de Crémone’. « J’ai pris mes fonctions en 1984 et depuis, je n’ai eu qu’un seul jour d’arrêt maladie ».
Interruption du maintien du service par email pour le donneur d’ordre
Le 15 novembre est la date qui marque la fin de la longue carrière professionnelle du directeur d’école, qui a été pendant plusieurs années directeur d’un institut à Crema. Sa retraite a été annoncée subitement par courrier électronique envoyé par la Direction Régionale de l’Ecole, un geste que le directeur a défini un traitement inédit et irrespectueux, même pour les enfants « garçons de marmite ».
D’après ce qu’il rapporte ‘La Province de Crémone’à 67 ans, le proviseur a vu son « maintien en service » interrompu, une prolongation précédemment accordée pour l’année scolaire en cours. La révocation, qui aurait été prononcée par Cour des comptes, a surpris tout le monde, laissant la communauté scolaire abasourdie : les enseignants, le personnel non enseignant et les parents, dont beaucoup étaient visiblement émus, ont réagi avec tristesse à la nouvelle. Depuis l’annonce de la suppression du poste, la régence est passée entre les mains d’un autre principal.
Le directeur : « Si c’est ça la récompense du mérite… Alors il vaut mieux émigrer »
Le principal intéressé affirme que la législation actuelle lui aurait permis de rester en service pendant une durée maximale de trois ans. Malgré l’accord de la Direction Régionale des Ecoles et du Ministèresa demande, ainsi que celle de 16 autres dirigeants lombards, a été rejeté par la Cour des comptes. Cette décision a plongé l’avenir de 17 établissements dans le chaos, avec le risque de paralyser les activités scolaires. « J’ai pris mes fonctions en 1984 et depuis, je n’ai eu qu’un jour d’arrêt maladie.»expliqua amèrement le gérant. « J’étais à l’école de 8h30 à 20h30, je prenais cinq jours de congé par an. J’aurais aimé aller au lycée musical pour avoir le premier institut en Italie, avec une continuité musicale de la maternelle au lycée. Ils m’ont bloqué. Si récompenser le mérite, comme le veut le Ministère, est-ce… Alors il vaut mieux émigrer». En fait, ses projets, comme celui de créer le premier institut italien à parcours musical continu, furent brusquement interrompus. Il reste un sentiment de déception, surtout après tous les efforts déployés ces dernières années.
Mais le directeur n’a pas l’intention d’abandonner. D’ici leintention de procéder par la voie légale pour tenter de comprendre les motivations derrière cette décision à première vue inexplicable. De plus, il courrait également le risque d’un retard dans son processus de retraite, ce qui ne ferait qu’ajouter encore plus de frustration à sa situation déjà compliquée.
Le président de l’ANP (Association Nationale des Proviseurs), Antonello Giannelliil a défini « scandaleux » ce qui est arrivé à mes collègues. Alors il a parlé à « Fait quotidien »: « Ce sont des décisions improvisées, déconnectées de la réalité de l’école, après qu’une disposition ait été examinée et avalisée par l’USR ».