Hier 29 mai, encore un autre cas de violence perpétré au détriment du personnel enseignant. Mais cette fois, la limite a été largement dépassée, touchant au drame : à Abbiategrasso, près de Milan, un élève de 16 ans a poignardé son professeur puis gardez la classe sous contrôle avec un pistolet jouet.

Un épisode de violence très grave et inquiétant, qui a choqué tout le département scolaire. Le ministre de l’éducation et du mérite Joseph La Valetterainterviewé par ‘Corriere della Sera’a souligné la nécessité du psychologue à l’école.

Les agressions à l’école se multiplient : environ cinq cas par mois

L’agression contre le professeurà Abbiategrasso, s’ajoute à la liste des nombreux violence en classe dont on entend malheureusement de plus en plus parler. Pour Valditara, il y a dans les écoles « un double problème : celui d’un l’augmentation de la détresse psychologique des adolescents et celle de l’augmentation des épisodes de harcèlementmême contre les professeurs ». Pour le ministre il y a un lien entre les deux tendances, notamment en référence à la période pandémique : « L’expérience Covid a contribué à casser cette relation interpersonnelle qui est fondamentale dans le développement de l’éducationdéclare le ministre al ‘Corriere della Sera’. Les chiffres qui sont enregistrés, en effet, photographient une situation inquiétante : « Il existe des données alarmantes sur les menaces et même les passages à tabac contre les enseignants. Les directions régionales des écoles nous ont informés qu’elles étaient là depuis la rentrée environ cinq cas par mois. Là où vous avez été demandé, nous avons déjà organisé le défense juridique par le procureur de la République. Tout cela devrait nous faire réfléchir. ».

L’État se mobilise contre le harcèlement

Il y a quelque temps, Valditara a annoncé que l’Etat comparaîtra en justice contre les agresseurs des enseignants Pour « dommages à l’image ». Est-ce que l’épisode d’hier rentre dans ce tableau ? « Je fais référence en particulier aux cas d’agressions graves perpétrés dans surtout des parents aux enseignants. Sur le harcèlement, entre autres, un groupe que j’ai constitué au ministère termine ses travaux, composé de différents experts, qui présentera prochainement ses propositions. Dès les premières informations De plus, le cas d’hier ne me semble pas relever à proprement parler d’un épisode de harcèlement.

Valditara : « Nécessaire à un accompagnement psychologique structuré au service des écoles »

Compte tenu de la traînée négative de la violence dans les écoles, il semble clair que certaines interventions sont nécessaires pour mettre un terme à un phénomène de plus en plus envahissant et répandu. Qui? Ainsi Valditara : « Il faut d’abord recréer dans les écoles une climat de sérénitépour renforcer cette communauté éducative qui s’engage chaque jour à soutenir et à développer les talents de chaque garçon, en accordant une attention particulière à la personnalité de l’individu, afin qu’il puisse vivre son processus de croissance sans que cela ne génère d’anxiété ou, pire encore, de situations dramatiques « . Le ministre poursuit : «Avant tout sur le sujet des malaises psychiques chez les adolescents Je pense que des formes d’aide psychologique devraient également être introduites pour les étudiants qui éprouvent des malaises particuliers.

En période de pandémie, la voie du « soutien psychologique » à l’école avait déjà été tentée. Un itinéraire qui n’était pourtant plus financé. « C’était une mesure d’urgence exceptionnelle que le gouvernement Draghi avait déjà affaiblie en réduisant considérablement les financements pour l’année scolaire en cours »explique Valditara. « Ces interventions ont permis d’atténuer l’inconfort causé par le confinement à domicile et l’interruption de l’enseignement en présentiel imposé par la pandémie ». Pour le ministre, cependant, une intervention d’un autre type est urgente : « Mon idée est différente : il faut penser à un accompagnement psychologique structuré sur le territoire qui soit au service des écoles quand elles en ont besoin.

Elle est actuellement débattue au parlement. Les propositions de loi sont différentes et d’origines différentes. Maintenant, selon Valditara, « Il faut trouver une synthèse ».

La proximité du ministre avec l’enseignant agressé

Après l’agression d’Abbiategrasso, le ministre est allé voir le professeur à l’hôpital. « Ça a été prouvé »raconte le ‘Corriere della Sera’. « J’ai exprimé ma solidarité et ma proximité ainsi qu’au nom de l’État et j’ai apprécié le sérieux et le professionnalisme avec lesquels elle a traité ce cas très problématique dans sa classe au cours des derniers mois. Il y a maintenant une enquête judiciaire en cours ».

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