Le 11 juillet 2021, des manifestations massives ont eu lieu dans différentes parties de l’île contre le régime de Castro et le gouvernement de Miguel Díaz-Canel, où des centaines de personnes ont été emprisonnées. Deux ans se sont écoulés depuis lors et la situation dans le pays continue de se détériorer. Les Cubains vivant à l’étranger ont convoqué des réunions dans différentes villes d’Europe et d’Amérique dans le but de rappeler la date et d’insister sur les demandes de plus grandes libertés pour les Cubains.

La communauté cubaine de Madrid s’est réunie ce mardi à midi dans la Place des tribunaux, devant le Congrès des députés, et la réunion a réuni des militants, des journalistes persécutés et des représentants des médias du pays des Caraïbes, dont « El Diario de Cuba ». Ils étaient organisés via les réseaux sociaux et l’activiste Carolina Barrero était l’une des personnes chargées de coordonner la communication.

Ils ont commencé l’acte en mettant en avant les chiffres manipulés par l’Organisation Non Gouvernementale, « Prisonniers défenseurs » sur le nombre de prisonniers politiques du régime, qui atteint près de 2 000. En outre, ils ont souligné la nécessité d’une plus grande pression internationale pour rendre visible la vie quotidienne du peuple cubain, pour laquelle ils ont décidé d’écrire une lettre en groupe à envoyer aux tribunaux espagnols.

Parmi les participants figurait Iliana Hernández Cardoso, journaliste et militante, qui est à Madrid depuis mars 2022, après son enlèvement par des agents de l’île. Il raconte ses expériences à travers les réseaux sociaux et veut montrer ce que vivent ses compatriotes. Il était dans Cuba pendant le démonstrationssur lequel il souligne que « le peuple a ressenti ce que c’est que de vivre en liberté malgré la répression qu’il a subie plus tard ».

Ils lisent le version finale du document qui sera adressé au pouvoir législatif, où le but du texte est « de demander que l’État espagnol se range du côté des forces démocratiques ». Leur position en tant que groupe est que davantage de pays imitent ce que certains ont déjà fait, comme l’Uruguay, où son Congrès a décidé d’entamer des discussions sur les violations des droits de l’homme sur l’île.

L’appel s’est terminé par la signature par les participants de la lettre qu’ils enverront dans quelques semaines au prochains tribunaux qui se forment en Espagne.

La situation à Cuba est historique et l’année dernière, le chiffre le plus élevé enregistré en migrations à d’autres pays, qui échappent à la crise politique et sociale qui, depuis la pandémie, a entraîné de graves problèmes de santé avec l’absence de médicaments.

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