Retour en classe après la pause pour les fêtes de fin d’année. Plus de 8 millions d’élèves retournent à l’école. Beaucoup de questions sur la table lors de l’interview accordée à Il Messaggero pour le ministre Joseph La Valettera: de l’orientation aux téléphones portables en classe.
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Un tuteur de classe pour les élèves difficiles
« La figure de l’enseignant tuteur sera introduite pour chaque groupe-classe, l’enseignant qui doit avoir une formation particulière, et aussi être mieux rémunéré, et qui doit, en équipe avec les autres enseignants, suivre en particulier les enfants ayant de plus grandes difficultés d’apprentissage. mais aussi les très bons qui s’ennuient peut-être en cours et qui ont besoin d’accélérer »dit Valditara qui ajoute ensuite : « Dès la rentrée prochaine, nous allons parallèlement lancer progressivement des formations spécifiques. Nous avons également réussi à obtenir l’accord de la Mef pour utiliser les fonds du Pnrr pour rémunérer les enseignants et personnels de l’ATA, engagés dans la lutte contre le décrochage scolaire. les interventions contre doivent être d’au moins deux ans. L’enseignement est le plus personnalisé possible, précisément parce que l’école du mérite dont nous parlons doit développer les talents individuels des élèves, en promouvant les aptitudes de chacun ».
Nouvelles directives d’orientation
Un point fondamental de la politique scolaire du nouveau gouvernement concerne l’orientation, dit Valditara, « qui doit conseiller les jeunes et les familles sur les choix les plus appropriés quant à la poursuite de leurs études. Autrement dit, d’une part, l’école doit être en mesure d’identifier le potentiel de l’élève, d’autre part, il faut s’informer auprès des territoires pour connaître les perspectives concrètes de formation et d’emploi. L’école doit faire émerger les aptitudes des enfants, comme l’art socratique de la maïeutique ».
Sur la réforme de l’orientation, un décret et des lignes directrices ont récemment été publiés qui réglementent une nouvelle approche de la matière et qui, en plus de la figure de l’enseignant tuteur, comprend, entre autres, des modules de pas moins de 30 heures à effectuer dehors à l’école. Lire l’article ici.
« Les enfants sont toujours sur les téléphones portables, ils ne parlent plus ».
Un autre problème, très ressenti, concerne l’utilisation de téléphone portable en classe. Concernant la récente circulaire qui réaffirme l’interdiction, Valditara déclare : « Ce n’est pas, comme quelqu’un l’a dit, une mesure contre la modernité. La circulaire fait explicitement référence à la citoyenneté numérique. C’est une forme de respect pour les enseignants et les camarades de classe. C’est un usage abusif que j’ai réitéré comme étant interdit, après des années de négligence, certainement pas à des fins éducatives. Les enfants sont toujours sur leur portable, ils ne se parlent plus, ils ne se socialisent plus, la pandémie a accentué ce malaise ».
Remoduler les programmes de mathématiques et de physique
Valditara pense alors à changer les plans de maths et physique encourager les étudiants à étudier les deux disciplines: « J’ai voulu mettre en place un groupe de travail composé d’illustres professeurs de matières scientifiques qui entreront en contact avec le prix Nobel Giorgio Parisi et avec l’Accademia dei Lincei, pour remoduler l’enseignement des Mathématiques et de la Physique : partir de la réalité pour arriver à l’abstraction ».