Encore un autre cas de cyberintimidation dans un collège de la province de Latina. Cette fois, cependant, presque toute la classe a été dénoncée pour harcèlement et incitation au suicide. Les 15 garçons sous enquête auraient créé un groupe secret sur whatsappappelée « Anti-Ebola », une maladie à laquelle la victime était associée.

Les étudiants ont imaginé un véritable chat haineux, dans lequel ils insulteraient leur partenaire à son insu et dans lequel ils organiseraient blagues de mauvais goût à jouercomme l’imitation de ses mouvements, de sa démarche et de sa posture.

Les défis et épreuves quotidiens

Il semble qu’une véritable réglementation visant à discriminer la victime ait été prévue dans le groupe. Les actions contre la jeune fille devaient être variées : en plus des les insultes que chacun des participants aurait dû s’adresser à eux en chat privé, ont été ajoutés i commentaires désagréables sur les réseaux sociaux Et tests quotidiens à passer, comme celle qui consistait à passer à côté d’elle sans la toucher pour ne pas se « contaminer ». L’étudiante s’est retrouvée seule face à la cruauté de ses camarades de classe qui semblent même en être venus à penser que méritait de mourir.

Les difficultés rencontrées par la jeune fille

La jeune fille a été forcée de se défendre limiter au maximum les contacts avec les pairs, pour cette raison, elle avait l’habitude d’arriver en classe à la dernière minute pour éviter de se retrouver nez à nez avec d’autres élèves avant l’arrivée du professeur. Ses résultats scolaires ont également été affectés par les violences dont elle a été victime, subissant une nette détérioration. Vécu chaque jour comme un cauchemar, avec l’angoisse de ne pas savoir pourquoi sa classe s’était retournée contre elle. Cette classe qui devrait être un environnement inclusif et accueillant, composé d’amis avec qui grandir et apprendre. La situation n’a changé que lorsque l’une des étudiantes a quitté le groupe et a avoué à son partenaire la méchanceté que ses camarades de classe lui faisaient gratuitement. À ce moment-là, la jeune fille a trouvé le courage de le dire à sa mère, qui est immédiatement intervenue.

L’enquête du procureur

Après la plainte, c’est la police postale est intervenuequi a recueilli les messages écrits sur le groupe par les garçons pour effectuer les vérifications nécessaires, tandis que le parquet des mineurs a déjà ouvert l’enquête. Maintenant le Le Centre anti-violence juvénile de Latina organise des rencontres avec les étudiants concernés pour leur faire prendre conscience de la gravité de leur comportement.

Claire Galgano

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