11/07/2023 à 19h46

L’offre publique d’emploi lancée à l’improviste par le gouvernement en pleine campagne électorale est, comme l’a annoncé ABC, l’un des exemples les plus éloquents d’électoralisme désespéré. Le nombre total de places s’élève à environ 40 000, et jamais auparavant dans l’histoire récente il n’y a eu un tel appel, qui a également été approuvé par décret, comme c’est la coutume de l’exécutif. Beaucoup de ces postes garantissent un emploi à vie aux immenses bassins de stagiaires de l’Administration. C’est une chose que l’État ait besoin de remplacements logiques pour ne pas perdre en efficacité dans le service public, et c’en est une autre que cela se produise lorsque le gouvernement demande un vote à la table même du Conseil des ministres, comme l’a fait Yolanda Díaz hier, récupéré d’ailleurs pour les conférences de presse du gouvernement après de nombreuses semaines avec les ministres de Podemos relégués. L’hypothèque de ces énormes dépenses publiques revient maintenant au nouveau gouvernement qui sort des urnes.



Cette fonctionnalité est réservée aux abonnés

s’abonner

A lire également