Il sera couronné roi le 6 mai mais, dans la mémoire d’un de ses camarades de classe, Carlo reste toujours cet enfant malmené par des garçons plus âgés.

Le roi Charles victime d'intimidation

Source photo : compte Twitter de la famille royale

C’est une expérience qui, selon Johnny Stonborough, fera de lui un dirigeant plus gentil. Tel que rapporté par ‘Télégraphe’, c’est son père Philippe qui a insisté tant que le roi actuel fréquentait Gordonstounun institut écossais où le duc d’Édimbourg ne se trouva pas très bien et de fait, devenu père, il choisit d’envoyer ses enfants ailleurs.

Le prince Charles harcelé par ses compagnons

Comme l’a dit Johnny Stonborough au ‘Télégraphe’le roi Charles « il détestait l’école: Ce n’est pas le seul garçon victime d’intimidation dans une école privée britannique, mais c’était plus difficile pour lui ». Selon son récit, le prince de l’époque a été agressé à plusieurs reprises dans le dortoir et sur les terrains de rugby « quelques gars ont décidé que ce serait amusant de l’attaquer, et puis frappez-le et tirez-lui les oreilles, le tout en secret. Carlo n’a pas dit un mot. Il a continué comme si de rien n’était ».

Parmi les différents souvenirs de l’ami d’école du roi figure aussi un manteau bleuindispensable dans une école où les élèves couraient torse nu tous les matins et où il n’y avait pas d’eau chaude, qui est pourtant devenue l’objet de moqueries car elle provenait d’une boutique bien connue de Londres et était plus douce et plus chaude que l’uniforme des institut.

La compétence en classe et entre amis

Malgré cela, Stonborough continue ‘Télégraphe’, « il était intelligent et je ne pense pas qu’il ait été taquiné en classe. Parfois, il baissait sa garde et bavardait. Je me souviens qu’il nous a dit qu’il ne savait pas où étaient les cuisines à Buckingham Palace. Je ne pense pas qu’il plaisantait ».

Après un certain temps, le prince Charles de l’époque s’est également fait des amis et à son retour de son voyage en Australie « il a été nommé ‘gardien’, ou chef du groupe d’étudiants. Ses jours à Gordonstoun se sont terminés avec succès, mais n’ont pas commencé de la même manière ». C’est précisément pour cette raison que l’ancien partenaire espère que « Ses expériences sont une consolation pour ces enfants qui sont victimes d’intimidation aujourd’hui: le roi l’était aussi et il a survécu ».

Paul DiFalco

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