Parfois, certaines personnes semblent être nées prédestinées à une certaine activité. Ce sont ces enfants prodiges, ou ces jeunes qui très tôt savent clairement ce qu’ils veulent faire dans la vie. Mais malheureusement, ce n’est pas toujours le cas, et beaucoup voient les cours passer sans être très clairs sur leur vocation, ni sur ce qu’ils veulent faire dans le futur. En attendant, ils atteignent des stades éducatifs au cours desquels des décisions cruciales doivent être prises sur les itinéraires à suivre et d’autres à jeter. Pour les aider et les guider, ils souhaitent lancer le Plan Compass.
L’idée, avancée hier par le président régional, Isabelle Diaz Ayuso, vise à atteindre un million d’élèves de l’enseignement primaire au baccalauréat et à la formation professionnelle. Afin de les aider à réfléchir à leur avenir académique et professionnel, et à approfondir « leurs centres d’intérêt, leurs capacités et leurs opportunités ».
Le Plan Brújula prend comme référence ce qui se fait, dans ce sens, dans des pays comme Royaume-Uni, Canada, Allemagne, Finlande ou Irlande. Dans chaque centre, il y aura une équipe composée d’enseignants, de familles et d’élèves, pour détecter les intérêts dans la classe et pouvoir organiser des activités qui y sont liées. Ils permettront également aux mineurs de connaître plus facilement les différentes alternatives dès leur plus jeune âge. Le plan sera mis en œuvre progressivement au cours de la prochaine législature, dans les 1 710 centres éducatifs soutenus par des fonds publics.
La présidente a fait cette annonce lors de sa visite à l’institut Luis Vives de Leganés, centre d’excellence en formation professionnelle duale, et à l’occasion du dixième anniversaire du lancement de ce modèle à Madrid.
Une success story, a rappelé le président : elle compte déjà 52 cycles, 6 588 élèves et 53 points où elle est enseignée. Et l’employabilité de ses étudiants tourne autour de 80% et atteint la centaine dans certains secteurs.
L’essor de l’EFP dans la Communauté de Madrid s’est fait sentir dans les chiffres de la demande : elle augmente chaque année et, depuis deux ans, elle dépasse déjà celle de élèves inscrits au lycée. Pour cette raison, depuis la rentrée 2020-21, 25 000 nouvelles places publiques de formation professionnelle ont été créées, et il est prévu d’augmenter les places de 10 000 places supplémentaires pour la prochaine rentrée scolaire.