Les étudiants protestent à l’occasion de la visite du ministre Valditara et le directeur leur prend les pancartes des mains. Un fait qui remonte à lundi dernierlorsque le ministre de l’Éducation et du Mérite s’est rendu dans une école située dans une commune de la province de Novare.

Avant l’arrivée du ministre, les étudiants s’étaient rassemblés devant l’entrée dans une manifestation pacifique accompagnée de banderoles et d’affiches. Ce qui n’a pas plu au directeur qui, en réponse à la manifestation, a arraché des pancartes et des affiches des mains des étudiants. Le corps étudiant ne l’a pas bien pris et l’un des étudiants a écrit à la rédaction de Skuola.net pour témoigner de ce qui s’est passé.

Les étudiants protestent contre le comportement du directeur : la réponse du directeur

« Dans cette école, même le plafond ne tient plus », « Des droits, pas seulement une apparence », « Les étudiants d’abord, puis les plaques signalétiques »: ce ne sont là que quelques-unes des banderoles déployées par les étudiants. Des phrases que le proviseur aurait préféré cacher d’une manière ou d’une autre. Après l’épisode, la colère et la déception des étudiants étaient palpables: « Bonjour, aujourd’hui, le ministre de l’Éducation est venu dans notre école. Nos camarades de classe ont décidé de manifester en montrant des affiches avec des écrits sur les nombreux problèmes de l’école, et notre directeur a décidé de prendre les affiches des mains des élèves, de les déchirer et de les jeter par terre. » écrit l’étudiant qui a contacté la rédaction de Skuola.net. En effet, dans la vidéo, on peut voir la véhémence avec laquelle le directeur de l’école attaque les pancartes des élèvesmais le proviseur lui-même a alors tenu à préciser la motivation de ce geste.

« Je n’avais rien contre la manifestation des étudiants qui s’est déroulée de manière polie – a expliqué le manager a « Le Corriere della Sera »mais ils s’étaient placés devant l’entrée où ils ne pouvaient pas se tenir debout. Lorsqu’ils ont dit non, après explications et leur avoir indiqué, pour des raisons de sécurité, les gestes barrières, je leur ai pris les pancartes des mains.« . Et il ajoute : « Quand le ministre est parti, les étudiants ont repris leurs affiches et ont également réussi à affronter Valditara. Ce n’était certainement pas mon intention de leur refuser des droits ».

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