Le juge d'instruction « soupçonne que le CNI pourrait infiltrer le téléphone portable d'Aragonès sans demander l'autorisation de la Cour suprême »

L'ancien directeur du CNI, Paz Esteban Image : EFE

En mars, le 29ème Tribunal d'Instruction de Barcelone a rejeté la demande de dossier de l'ancien directeur du CNI, Paz Esteban, enquêté pour espionnage du président de la Generalitat, Pere Aragonès, avec le logiciel Pegasus.

Dans un communiqué publié jeudi, le Tribunal Supérieur de Justice de Catalogne (TSJC) a rapporté que le dossier Pegasus restait ouvert.

Selon 'elDiario.es', le juge chargé de l'instruction de l'affaire « soupçonne que le CNI aurait pu infiltrer le téléphone portable d'Aragonès sans demander l'autorisation au Tribunal ». Suprême«(TS), ce qui a amené le magistrat à étendre l'instruction du dossier et à rejeter cette demande d'archives d'Esteban.

Esteban a déclaré qu'il faisait l'objet d'une enquête le 26 janvier concernant les documents déclassifiés par le gouvernement concernant l'espionnage d'Aragonès.

Il ressort de ce document que les écoutes téléphoniques ont été autorisées car le CNI pensait que c'était lui qui s'adressait aux Comités de Défense de la République (CDR).

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