En début d’après-midi ce jeudi, le décanat de la Faculté des sciences politiques de l’Université a procédé au retrait de la poupée représentant le roi pendu qui se trouvait depuis ce matin dans l’un des couloirs de la faculté à côté d’une banderole dans l’un on pouvait lire : « Le Roi a rendez-vous sur la place de la ville, un nœud coulant autour du cou et que le poids de la loi retombe sur lui ». Ainsi, une chanson du rappeur Valtonyc pour laquelle il a été condamné a été exposée.

Par le biais du compte Twitter de la faculté, le décanat a expliqué qu’il procédait au « retrait immédiat des symboles offensants », tout en assurant qu’il allait collaborer activement à l’enquête policière qui est menée.

« Ce doyenné condamne fermement tout acte qui menace la dignité des personnes ou des institutions démocratiques », ont-ils publié.

C’est le mouvement universitaire Liberté sans colère qui a fait connaître les faits. « Les institutions ne peuvent pas continuer à tolérer violence contre l’état. La monarchie est et sera le symbole de tous les Espagnols », ont-ils écrit sur le même réseau social.

Ils revendiquent la paternité

L’action a été revendiquée par l’association étudiante La Chispa, qui se définit comme « des étudiantes combattantes pour une université publique, critique, anticapitaliste, antifasciste et féministe ». Somosaguas se lève, un jour après la commémoration de la proclamation de la Deuxième République espagnole, avec un message clair et concis : Aucun soutien aux piliers du Régime », avaient-ils commenté sur Twitter.

A la tête du décanat de la Faculté des sciences politiques se trouve Esther del Campo, proche de Pablo Iglesias et de Podemos. En mars dernier, elle a perdu les élections pour être recteur de l’Université Complutense contre le professeur de santé animale Joaquín Goyache. Elle avait le soutien de la formation violette, qui la considérait comme sa candidate.

En fait, del Campo a eu plusieurs confrontations avec Libertad sin Ira. En 2021, il a annulé l’événement organisé par le mouvement universitaire intitulé « Venezuela : démocratie ou dictature ? » auquel Leopoldo López allait participer.

En mars dernier, le mouvement étudiant avait également dénoncé que le doyen des sciences politiques entravait la célébration d’un acte en faveur des victimes de l’ETA à l’université. Enfin, le mouvement – ​​avec l’association S’ha Acabat ! – a pu organiser l’événement, mais pas sur le campus comme il l’avait prévu, mais dans une salle du Centre Culturel Galileo.

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