Il peut arriver que un chef-d’œuvre musical intemporel peut être réinterprété dans les salles de classe d’un lycée et aussi arriver à celui qui a écrit cette chanson et, pas seulement cela, continue de la chanter devant un public de fans.
Source photo : Sicile
L’artiste en question est Vasco Rossi qu’il y a quelques jours dans les stories de son profil Instagram il a re-partagé une version d’Albachiara chantée en latin par un élève du lycée classique « Eschyle » de Gela.
La version latine d’Albachiara
La version latine d’Albachiara re-partagée dans ses stories Instagram par le chanteur Vasco Rossi est née parmi les bancs du lycée classique « Eschilo » de Gela : en la chantant en septembre dernier depuis la scène de la grande salle, à la fête de la rentréeétait l’étudiant Angelo Bongiovanni accompagné d’un autre jeune lycéen, le musicien Simone Scerra.
Au lieu de cela, la célèbre chanson du rockeur Zocca a été traduite de l’italien au latin les professeurs de latin et de grec Lella Oresti et Concetta Massaro qui, pendant les nuits d’été, ont travaillé dur pour affiner la métrique textuelle et l’accorder à la métrique musicale. Ainsi, alors que l’Albachiara de Vasco devient rouge si quelqu’un la regarde et est fantastique lorsqu’elle est absorbée, sa « sœur » latine n’est pas différente :« Si quis te videt erubescit / et mira cum defix(a) es / in nodos tuis, in curis tuis ».
L’initiative d’un jumelage entre Gela et Zocca
Depuis la fête de rentrée scolaire, cependant, la version latine d’Albachiara a parcouru un long chemin grâce aux médias sociaux et donc du Liceo Classico Eschilo il a atteint jusqu’à Zocca, la ville de Modène dont Vasco est originaire. Après un dialogue entre le Pr. Oresti et Susanna Rossi Torri, conseillère pour la culture de Zocca, ont également eu l’idée de créer un jumelage et à partir de là, après que l’initiative a été partagée avec l’entourage de Vasco, les histoires sont arrivées sur son profil Instagram.
Comme l’explique le directeur du lycée classique de Gela, Maurizio Tedesco un Sicile:« Pour nous, c’est une grande satisfaction, cette expérience montre que la langue latine peut être rendue vivante par le jeu. Un projet pédagogique qui marche, le signe d’un lycée classique qui vit dans l’air du temps et veut toujours avoir son mot à dire ».
Paul DiFalco