Le tribunal provincial de Cantabrie juge ce mardi un homme de 45 ans accusé d’un délit continu d’abus sexuel sur mineur de 15 ans avec qui il a noué une relation via une application internet.
Selon le parquet, qui requiert onze ans de prison pour l’accusé, il connaissait à tout moment l’âge de la jeune fille et l’a convaincue, profitant de la mauvaise relation qu’elle entretenait avec sa mère, de déménager avec lui à Gijón, où il habitait. .
Ainsi, ils se rendirent ensemble à l’appartement de l’homme, où « ils ont eu des relations sexuelles avec pénétration vaginale« , même si comme c’était la première fois qu’elle les maintenait avec pénétration », elle lui a demandé d’arrêter et il l’a fait« .
Au cours des mois suivants, ils ont continué à entretenir la relation, pour laquelle le prévenu lui a fourni deux téléphones portables pour empêcher sa mère d’empêcher de tels contacts.
A une occasion, rencontrer la fille «en situation de crise émotionnellece qui l’a même amené à laisser une lettre d’adieu à sa famille », l’homme est allé la chercher chez elle à une heure du matin et ils sont allés en voiture à Gijón, où « ils ont eu des relations sexuelles orales et vaginales, sans utiliser de préservatif , le prévenu profitant du jeune âge de la mineure et de sa situation affective ».
Compte tenu de la plainte de disparition déposée par la mère de la jeune fille, et sachant qu’elle était recherchée, le prévenu lui a dit de ne pas raconter les rencontres sexuelles qui ont eu lieu.
L’accusation considère l’accusé auteur d’un crime continu d’abus sexuel sur un mineur de moins de 16 ans, passible de onze ans de prison, interdiction de communiquer et de l’approcher pendant douze ans, six ans de mise à l’épreuve et d’interdiction de profession ou de commerce impliquant des contacts avec des mineurs pendant seize ans.
En réparation, le procureur de la République considère que le prévenu doit indemniser le mineur de 12 000 euros pour le préjudice moral subi.
La famille exerce l’action publique privée, joint les demandes de sanction du procureur et porte l’indemnité demandée à 15 000 euros.