À quand remonte la dernière fois que vous avez jeté quelque chose dans votre réfrigérateur parce que sa date de péremption était dépassée ?

Chaque année, nous jetons 900 millions de tonnes de nourriture, selon un rapport de l’indice du gaspillage alimentaire du Programme des Nations Unies pour l’environnement. C’est suffisant pour faire sept fois le tour de la Terre.

En fait, le rapport révèle que 17 pour cent de toute la nourriture disponible pour les consommateurs est jetée, et que 60 pour cent de cette quantité se trouve à la maison.

Louise Arnauld Des Lions, étudiante à NEOMA Business School, tente de réduire le gaspillage alimentaire des ménages avec sa start-up Chest’Nut, qu’elle a développée avec l’aide de l’incubateur de start-up de l’école.

Top Universities a parlé à Louise de son expérience en créant Chest’Nut et de ce que signifie être une étudiante entrepreneure qui révolutionne la façon dont nous abordons le gaspillage alimentaire.

Comment Chest’Nut réduit-il le gaspillage alimentaire ?

L’inspiration derrière Chest’Nut a commencé lorsque Louise a remarqué que sa famille avait tendance à jeter beaucoup d’aliments périmés de leur réfrigérateur, n’ayant pas réussi à les manger avant leur date limite de consommation. Étant une résolveuse de problèmes et ayant toujours aimé créer des projets, Louise a vu une opportunité de faire un changement.

Elle a commencé à travailler avec les conseillers de l’incubateur de start-up de NEOMA Business School pour créer sa propre application permettant de cibler cette problématique.

L’application permet aux utilisateurs de scanner un code QR avec leur téléphone, que Louise a imprimé sur des sacs de congélation, et de saisir une date de péremption. L’application enverrait alors des notifications aux utilisateurs, leur rappelant que leur produit alimentaire va bientôt expirer.

Cette idée simple a des implications potentiellement énormes. Louise espère que des familles comme la sienne l’utiliseront pour les aider à réduire la quantité de nourriture jetée à la poubelle.

« Cela aidera aussi des gens comme moi, des jeunes professionnels qui ne sont pas très organisés. Je ne sais pas ce que j’ai dans mon réfrigérateur, alors j’utiliserais cette application pour réduire la quantité de nourriture que je gaspille », a déclaré Louise.

Développements futurs

Louise développe et améliore continuellement la base de données afin que l’application soit bientôt en mesure de développer ses propres dates de péremption pour les aliments, ce qui fera gagner du temps à l’utilisateur.

Louise a déclaré : « Je fais beaucoup de recherches pour m’assurer que ces dates limites de consommation sont sûres, et les utilisateurs seront renvoyés vers les informations s’ils souhaitent vérifier cela. L’application fournira également aux utilisateurs des informations utiles sur l’hygiène alimentaire et la décongélation des aliments en toute sécurité.

Louise va embaucher trois développeurs pour réaliser cette nouvelle version de l’application. L’application n’est actuellement disponible qu’en ligne mais sera éventuellement ajoutée à l’App Store d’Apple et au Google Play Store.

Actuellement, l’application utilise des codes QR imprimés sur des sacs de congélation, mais l’année prochaine, Louise prévoit d’étendre cette fonctionnalité aux conteneurs de stockage de nourriture de type Tupperware.

À plus long terme, Louise espère que l’application pourra être utilisée par les petites entreprises du secteur de l’alimentation et de l’hôtellerie, telles que les cafés, pour conserver leurs stocks et œuvrer à la réalisation de leurs objectifs de développement durable.

« Je sais qu’il y a beaucoup d’opportunités pour cette application, mais je souhaite faire davantage d’études de marché pour m’assurer que l’application est optimisée pour aider quel que soit le domaine dans lequel nous nous développons. »

Tirer le meilleur parti de l’expertise entrepreneuriale de NEOMA Business Schools

Cette start-up n’aurait pas été possible sans l’aide de NEOMA Business School, où Louise étudie en master de management.

L’incubateur de start-up de NEOMA accompagne les étudiants à chaque étape de la création de leur entreprise, de l’idée initiale jusqu’à la levée de fonds.

« En travaillant avec l’incubateur, vous faites partie d’un réseau solide et vous travaillerez aux côtés d’autres entrepreneurs, ce qui vous permet de partager des connaissances et des opportunités. C’est très important pour moi », a déclaré Louise.

Chaque étudiant a accès à un coaching et à un mentorat personnalisés avec des diplômés en commerce expérimentés.

Louise a été accompagnée tout au long du projet par un coach qui a su lui prodiguer des conseils et la mettre en relation avec des professionnels qui pourraient l’aider sur les aspects du projet pour lequel elle avait besoin d’aide.

« Parfois, ils vous diront simplement : « Cette idée est mauvaise et vous devriez la changer » – l’incubateur est très honnête avec vous. Cela peut être décevant, mais c’est aussi un élément nécessaire à la création d’un excellent produit », a déclaré Louise.

Appliquer les connaissances de son master

Ce qui est assez intéressant dans le programme de master en management de NEOMA Business School, classé 74ème au niveau mondial au QS Business Master’s Rankings 2024 : Management, c’est la flexibilité qu’il permet aux étudiants.

Le programme offre aux étudiants suffisamment de flexibilité via un programme sur mesure avec 40 combinaisons de cours possibles. Au cours de la première année du programme, les étudiants bénéficieront d’une liberté de choix guidée et d’un niveau préliminaire d’études approfondies avant de choisir le domaine de spécialisation en deuxième année.

En plus du large éventail de majeures et de mineurs disponibles pour se spécialiser, l’école de commerce propose également des filières d’expertise telles que la filière d’analyste financier agréé et la filière marchés financiers et technologies pour les étudiants intéressés.

Les étudiants peuvent également choisir d’obtenir un double diplôme, complétant leurs études de gestion par des matières telles que la durabilité, améliorant ainsi leur expérience académique.

Mettre en pratique ce qu’elle a appris dans tous les aspects de ses études a été un élément essentiel de la construction de Chest’Nut, explique Louise.

Elle a expliqué certaines des façons dont elle a utilisé les connaissances acquises lors de son master en management dans sa start-up :

  • Analyse PESTEL : « Pour cibler un marché, il faut penser à l’analyse PESTEL, une analyse des enjeux politiques et économiques de son pays. Sans mon master en management, je n’y aurais peut-être pas pensé.

  • Probleme juridique: « Il y a des aspects juridiques importants à prendre en compte, comme la séparation de mes comptes bancaires professionnels et personnels, dont j’avais connaissance grâce à mon diplôme. »

  • Perspective globale: « Le master en management permet d’avoir une vision globale de l’entreprise, et de mieux comprendre ce que l’on fait et pourquoi. »

« La start-up m’a donné l’opportunité de mettre en pratique ce que j’ai appris tout au long de mon diplôme. J’ai acquis beaucoup de connaissances en créant ma start-up et cela m’aidera dans mes études », a-t-elle déclaré.

Concilier études et entrepreneuriat

Être entrepreneur et étudiant en commerce à temps plein peut être très fatigant, nous avons donc demandé à Louise comment elle concilie ses études de maîtrise en gestion et le travail sur sa start-up.

« Mon programme de master ne comporte que des cours magistraux le matin, j’utilise donc les après-midi pour travailler sur ma start-up. Je pense que sans cette séparation, ce serait très difficile. NEOMA Business School sait très bien vous donner le temps de développer votre start-up », a-t-elle déclaré.

Louisa essaie de se réveiller à 6 heures du matin tous les jours. Au lieu de perdre du temps sur les réseaux sociaux, elle utilise le temps qui précède les cours pour travailler sur son projet. Puis c’est retour au travail sur sa start-up dans l’après-midi.

« La structure de mes journées est similaire, mais en tant qu’entrepreneur, les tâches sur lesquelles je travaille seront différentes chaque jour », a-t-elle déclaré.

Apprendre à construire et développer des compétences clés

Louise révèle quelques-unes des choses clés qu’elle a apprises de sa start-up :

  • Commercialisation: « J’ai appris à commercialiser en ligne sur les réseaux sociaux. Pour le moment, je n’utilise pas le contenu des réseaux sociaux pour commercialiser mon projet, mais j’ai aidé des amis pour le leur.

  • Construire un réseau : « Il est important de pouvoir approcher d’autres personnes lorsque vous avez besoin d’aide pour résoudre un problème. »

  • Développer une application : « Même si je n’ai pas écrit le code, j’ai appris la logique qui le sous-tend, ce qui me permet de comprendre comment fonctionne mon application même si je ne l’ai pas développée moi-même. »

  • Art oratoire: « Vous devrez présenter votre projet aux gens afin d’acquérir des compétences en matière de prise de parole en public. »

  • Utiliser la technologie : « Si vous avez besoin d’une fonction particulière, vous devrez la développer même si elle ne comporte que trois ou quatre lignes de code. Pour cela, je peux demander à ChatGPT et à d’autres programmes d’IA similaires.

  • Devenir ambassadeur des objectifs d’environnement et de développement durable : Louise a souligné que parmi les compétences clés qu’elle a acquises, une s’est démarquée comme étant particulièrement importante : la capacité de défendre la cause pour laquelle son produit apporte une solution.
    En tant que fondatrice d’une startup proposant une solution axée sur le développement durable, elle a dû créer une communauté autour du sujet en soulignant l’importance du développement durable et en introduisant des objectifs de développement durable dans les ménages ordinaires.

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L’avenir s’annonce prometteur pour Chest’Nut, qui a récemment remporté la troisième place du concours Coup de Pouce, organisé par la fondation Le Roch les Mousquetaires. Ce concours s’adresse aux créateurs d’entreprises en phase de démarrage.

Nous avons demandé à Louise quels conseils elle donnerait aux autres aspirants entrepreneurs :

« Mon conseil est de commencer maintenant. Beaucoup de gens qui aimeraient devenir entrepreneurs disent : « Je commencerai plus tard, quand j’aurai plus d’expérience », mais vous n’acquérirez cette expérience qu’en travaillant sur votre start-up. C’est maintenant le meilleur moment pour commencer.

« Vous pourriez échouer, mais vous apprendrez beaucoup en échouant et vous pourrez toujours vous relever et recommencer. »

FAQ

Quels sont les avantages d’étudier un master en management ?

Étudier un master en gestion offre une multitude d’avantages. Premièrement, il dote les individus de compétences essentielles en leadership et en gestion, les préparant à divers rôles dans divers secteurs. Il fournit une compréhension approfondie de la dynamique organisationnelle, de la planification stratégique et des processus de prise de décision, qui sont tous essentiels à la réussite d’une entreprise.

De plus, la poursuite de ce diplôme ouvre souvent des opportunités d’avancement de carrière, un potentiel de revenus plus élevé et un réseautage mondial. Dans l’ensemble, une maîtrise en gestion permet aux individus de devenir des leaders efficaces, des résolveurs de problèmes et des innovateurs dans le monde des affaires concurrentiel d’aujourd’hui.

Combien coûte une étude à NEOMA Business School ?

Les frais de scolarité pour le programme de master en management de NEOMA Business School pour l’année académique 2023/24 varient de 15 300 € à 16 000 €. Il est toutefois important de noter que ces frais sont sujets à révision chaque année.

Par conséquent, il est conseillé de se référer à la page du programme pour obtenir les informations les plus récentes sur les frais.

Quelles sont les conditions d’admission à NEOMA Business School ?

Pour s’inscrire au master en management de NEOMA Business School, les candidats doivent répondre aux conditions d’admission suivantes :

  • Être titulaire d’un baccalauréat d’un établissement non français avec un minimum de trois années d’études, dont au moins deux années complétées hors de France.

  • Remplissez le dossier de candidature en ligne en précisant le programme de master en gestion.

  • Piste anglaise : IELTS 6.0, TOEFL 83, Cambridge FCE 175, Duolingo 105 ; GMAT ou GRE recommandé

  • Parcours français : niveau français B2 et IELTS 5.5 ou équivalent ; TAGE MAGE recommandé

Comment postuler à un programme à NEOMA Business School ?

Pour postuler à un programme à NEOMA Business School, commencez par remplir le dossier de candidature en ligne ici et payer les frais de dossier. Assurez-vous de fournir des copies numérisées de tous les documents originaux en anglais ou en français, y compris votre CV, votre lettre de motivation et vos relevés de notes.

Les candidats qualifiés seront ensuite invités à participer à un entretien différé. Les résultats d’admission sont généralement communiqués par courrier électronique dans les deux semaines suivant l’entretien.

Qu’est-ce que le développement durable ?

Le développement durable fait référence à la pratique consistant à répondre aux besoins de la génération actuelle sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Il s’agit d’équilibrer la croissance économique, le progrès social et la protection de l’environnement pour garantir la viabilité et la prospérité à long terme des générations actuelles et futures.

Quelques exemples de développement durable incluent les sources d’énergie renouvelables, les initiatives de réduction et de recyclage des déchets, les pratiques agricoles durables et les systèmes de transport écologiques.

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