La fameuse expression de la qualification comme « morceau de papier », sous la forme du diplôme d’études secondaires désormais répandu, n’est plus seulement une métaphore mais de plus en plus un fait. En fait, de nombreux étudiants ramènent désormais chez eux un diplôme qui ne représente pas les véritables compétences acquises.

Pour nous dire combien de diplômés du secondaire, bien qu’en fin de deuxième cycle d’études, n’aura pas atteint ce seuil minimum seront les tests INVALSI 2023analysant les niveaux d’apprentissage acquis par les filles et les garçons en fin de carrière.

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Même si la réponse, plus ou moins, nous la connaissons déjà. Et ce n’est pas le plus excitant. Il est peu probable que la situation ait beaucoup changé depuis que s’est-il passé avec la dernière enquête annuelle. qu’il a rapporté au moins deux problèmes critiques: une grande image qui voit seulement la moitié des élèves atteignent les niveaux minimaux attendusdans toutes les matières couvertes par les tests et, comme cela arrive souvent, un fort fossé entre le nord et le sud de l’Italie.

Seulement la moitié des étudiants sont à l’aise avec l’italien

En entrant dans les détails des disciplines individuelles, en ce qui concerne laItalien – soit la capacité de comprendre et d’analyser un texte dans la langue maternelle – il y a douze mois seuls 52% des futurs diplômés ont atteint au moins un niveau de base (L3), confirmant la tendance à la baisse de cette compétence. Mais, comme mentionné, la situation est géographiquement très différente : si le blocus de Régions du Nord vient à un 63% des étudiants avec un niveau de base (donnée pas excitante mais quand même meilleure que la nationale), dans celle de régions du sud (y compris les îles) difficile d’atteindre 40% Et en moyenne ça s’arrête au niveau 2. Au Centre, en revanche, il y a autour du chiffre moyen.

Mathématiques : une compétence clé que peu maîtrisent facilement

Pire encore, cependant, est l’image en ce qui concerne le Mathématiques, un sujet qui dans les années à venir sera de plus en plus essentiel à bien maîtriser pour réussir son entrée dans les milieux de formation et de travail. Ici, en effet, en moyenne, c’est exactement 50% des étudiants qui a soumis à INVALSI 2022 avoir atteint au moins le niveau 3. De plus, on assiste ici à une dégradation dans le temps : en 2019 on comptait 61% d’enfants avec un niveau de base. C’est encore, au Nord on atteint facilement un niveau de base pour au moins 2 élèves sur 3 (le chiffre oscille entre 63% et 66%) ; après quoi, au fur et à mesure qu’on descend vers le Sud, le chiffre s’effondre : au Centre il s’arrête à 48% avec un minimum de L3, dans le Sud et dans les Iles pas plus d’1 élève sur 3 est épargné (L3 ou supérieur ne représentent que 33%).

L’anglais est un « pays » inconnu de la plupart, surtout s’il n’est pas écrit

Mais le vrai « trou noir » est représenté par la langue anglaisedans sa partie de « J’écoute » (écoute)l’un des deux volets qui composent l’analyse menée par l’Institut INVALSI sur ce sujet. Le niveau qui, selon les Lignes directrices, devrait être acquis atteint la fin du lycée ça devrait être B2? Eh bien, dans le dernier sondage seulement 38% ont montré qu’ils l’ont, au niveau national (le résultat moyen est un B1). Evidemment, même ici, il n’y a pas d’échappatoire aux différences Nord-Sud : dans les régions du Nord, en moyenne, il est possible de dépasser le seuil psychologique de 50 %. dans le Sud et dans les Iles il s’arrête à 24% (cela veut dire que moins d’1 diplômé sur 4 sait « déchiffrer » assez facilement un dialogue en anglais et beaucoup d’élèves manquent complètement les bases, n’atteignant même pas le B1).

En comparaison, les données de la part de « en lisant » dans Anglais (en lisant)semble rassurant (mais ça ne l’est pas). On est plus ou moins au niveau de l’italien: à l’échelle nationale, 52% atteignent un B2. Pendant la donnée moyenne oscille entre B1 et B2. Des résultats conformes à l’italien également pour ce qui concerne les différents territoires : au Nord les 60% de B2 sont pratiquement toujours dépassés (au Nord-Est ils atteignent 64%), au Centre ils tournent autour de 50%, au Sud et dans les îles, ils sont 38 %.

Le contexte socioculturel d’origine reste déterminant

A l’appui de ces données spécifiques, il y a aussi le « contexte », général, qui signale d’autres problèmes que l’école ne parvient pas à résoudre mais, au contraire, risque d’accentuer. Comme les différences d’apprentissage selon le milieu socio-économique. En effet, à la fin de l’enseignement secondaire, les résultats INVALSI de ceux qui ont au moins un parent diplômé sont bien meilleurs que ceux de ceux qui ont aussi deux parents diplômés; encore moins si les qualifications sont inférieures. Cela est particulièrement vrai pour la langue étrangère.

Tout comme, en s’attardant sur les soi-disant excellents élèves – ceux qui atteignent les niveaux les plus élevés – ce ne peut pas être une coïncidence qu’ils représentent plus du double du pourcentage de ceux qui viennent de familles socialement favorisées par rapport à ceux qui viennent de contextes plus arriérés. De même, il désavantage social expose au danger de « dispersion implicite » – ou lorsque, malgré le diplôme, on ne possède pas les acquis minimaux pour ce niveau – deux fois plus que dans une situation confortable.

La dispersion implicite est peut-être la donnée la plus inquiétante cartographiée par les tests INVALSI. Cette condition est réservée, pour ainsi dire, à ceux qui ne dépassent pas le niveau minimum de compétences simultanément en italien, en mathématiques et en anglais. Traduit en termes pratiques, ces élèves n’atteignent pas les niveaux attendus à la fin de l’école. Bien, ils sont 9,7% de ceux qui ont passé les tests INVALSI pour la cinquième année l’an dernier. S’ils avaient obtenu le diplôme – on ne le sait pas – celui-ci aurait eu une valeur en termes de compétences de base comparable à celle d’un diplôme d’études secondaires.

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