Le premier examen de Maturité sous l’égide du Ministère de l’Education et du Mérite est en cours. Un concept, celui de mérite, qui a été très débattu lors de l’annonce du nouveau nom du ministère historique de Viale Trastevere. Mais au-delà du nom, qu’est-ce qui va changer concrètement pour les étudiants ? Skuola.net a demandé directement à Ministre Giuseppe Valditaraqui illustre deux mesures importantes qui seront opérationnelles dès la rentrée prochaine : la mise en place de tuteurs et de professeurs d’orientation dans les trois dernières années de tous les lycées, et l’Agenda Sud, dans les écoles du Sud les plus en difficulté.
Ce sont des mesures qu’ils veulent affecter deux lacunes importantes de notre système scolaire. D’une part, une certaine uniformisation des activités pédagogiques, qui sont les mêmes pour tous les élèves d’une même classe. De l’autre le problème séculaire des deux vitesses, en termes d’apprentissage réalisé, entre les écoles du nord et du sud de l’Italie.
@skuolanet Quel est le #Mérite pour le ministre #Valditara ? Notre co-fondatrice et directrice @Daniele Grassucci lui a demandé son original – Skuola.net
La figure de l’enseignant tuteur dans les écoles
Sur le premier aspect, le ministre croit que cela pourrait avoir un impact la figure de l’enseignant tuteurintroduit récemment : « Un enseignant particulièrement formé qui, avec ses collègues, étudiera, structurera et coordonnera le processus de personnalisation ». Le but est de livrer « une formation structurée sur les compétences individuelles de l’élève, pour que les enfants qui ont plus de difficultés puissent récupérer et ceux qui s’ennuient en classe, parce qu’ils sont plus avancés, puissent accélérer ».
Le enseignant mentor, bref, il ne fonctionnera pas seul. Il se coordonnera avec les enseignants des différentes disciplines, car « surtout dans les heures parascolaires, ils amélioreront la formation des étudiants ». Bref, déjà dès la rentrée prochaine, les élèves des trois dernières années du lycée – la loi prévoit l’institution d’un tuteur dans ce segment spécifique – auront la possibilité de réaliser des activités de récupération ou de renforcement même en dehors des heures de cours curriculaires. Évidemment, souligne Valditara, la « les enseignants impliqués et l’enseignant tuteur seront rémunérés » pour le service rendu. Le gouvernement a en effet alloué les premiers fonds et, plus tard, d’autres arriveront, pour soutenir cette mesure avec l’autre nouveauté de l’enseignant d’orientation. Un chiffre, ce dernier, que dans chaque école « il permettra aux familles et aux élèves de choisir leur futur parcours scolaire en connaissance de cause, afin qu’il soit plus cohérent avec leurs talents et avec l’offre sur le marché du travail ».
Agenda Sud, 10 points innovants pour donner les mêmes chances à tous les étudiants
La capacité des étudiants à entrer sur le marché du travail, une fois la formation terminée, est certainement l’un des objectifs du ministère de l’Éducation et du Mérite. Partant de l’idée qu’en plus d’une bonne activité d’orientation, les diplômés ont aussi besoin de solides compétences. Malheureusement, certaines écoles de notre pays, en particulier dans le Sud, ont du mal à atteindre cet objectif. Valditara lui-même admet que « L’Italie est coupée en deux du point de vue des résultats scolaires, du moins selon les indices d’évaluation internationaux ». C’est de là que ça vient l’initiative Agenda Sud parce que, dit le ministre, « nous ne pouvons plus tolérer que les enfants qui vivent dans les zones sud du pays n’aient pas les mêmes chances de réussite scolaire que ceux qui fréquentent les écoles des autres territoires ».
Nous commencerons bientôt, à titre expérimental, à 210 écoles avec « une voie qui veut lutter concrètement contre le décrochage scolaire et l’échec scolaire ». Les moyens mis sur le terrain, qui pourraient aussi augmenter pour couvrir un plus grand nombre d’instituts, servent à « avoir plus d’enseignants dans les écoles que l’INVALSI aidera à identifier, les former de manière spécifique, augmenter le temps que les élèves peuvent passer à l’école l’après-midi avec les enseignants pour réaliser des activités scolaires ou extra-scolaires ».
Agenda Sud propose 10 points innovants – dont une plus grande ouverture sur le territoire et les familles, auxquelles seront dédiées des formations – qui « ils veulent changer l’école du Sud et permettre à tous les enfants d’avoir les mêmes chances ». Et après l’expérimentation ? Valditara promet que « s’il réussit, nous l’étendrons à toutes les régions du Sud qui connaissent de réelles difficultés ».