Ainsi, d’un commun accord avec l’institut d’enseignement supérieur ‘Enrico Medi’, l’institut polyvalent ‘Polo 1’ de Galatone a entamé la procédure pour permettre à Giulio de suivre les heures d’algèbre prévues dans le cycle de deux ans du lycée. Et ainsi, après la huitième année, le jeune talent pourra entrer directement en troisième année de lycée.
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« Il n’a jamais demandé de jouets, pas même au Père Noël », ils ont expliqué au ‘Corriere della Sera’ Le père et la mère de Giulio, qui ajoutent alors : « À l’âge de trois ans, il a acheté, avec son grand-père, un panneau solaire. Nous avons été étonnés quand il a pu le nourrir lui-même. A quatre ans pourtant, je le vis pour la première fois lire les étiquettes des supermarchés. Et à cinq ans, il a changé de système d’exploitation. Mais ce n’était pas un enfant serein : à six ans, il demandait de l’aide ».
Ce n’est que plus tard que Giulio et sa famille ont découvert que le garçon était atteint du syndrome d’Asperger. C’est arrivé grâce à Annamaria Manni, thérapeute en neuro et psychomotricité du développement qui a diagnostiqué la pathologie en 2018: « Avec le diagnostic, il a enfin donné un nom à sa façon d’être. Ainsi, avec le soutien du Dr Manni, mais aussi des enseignants, elle a peu à peu appris à être avec les autres. Et maintenant, c’est un garçon de 11 ans qui joue au basket et joue de la batterie. ».
Giulio, qui aimerait être ingénieur en informatique quand il sera grand, est un passionné d’informatique et est très satisfait de son parcours : « Tout le monde m’a très bien accueilli, même si les cinquièmes années ont été surpris de voir un enfant assis au même bureau qu’eux. Au lieu de cela, j’ai dit à mes camarades de classe du primaire que je n’étais pas plus intelligent qu’eux, je suis juste différent. Et que j’ai besoin de faire ce projet ».