La nouvelle année académique 2022-2023 commence pour les étudiants de la Communauté valencienne, la première année au cours de laquelle le LOMLOE sera appliqué et au cours duquel, encore une fois, nous aurons un système éducatif bicéphaleavec les élèves des cours impairs apprenant en LOMLOE et ceux des cours pairs avec le système LOMCE.

Mais quelles sont les différences ? Certaines différences seront très visibles : nouvelles matières, comme la Connaissance de l’environnement (remplaçant Sciences sociales et Sciences naturelles), ayant des notes et des notes non numériques, ou trouvant deux ou trois sessions « Projets » dans les horaires scolaires. Ces changements sont visibles, mais les changements vraiment importants sont ceux que les familles et les étudiants ne voient pas ou n’apprécient pas facilement.

Commençons à entendre des mots comme « situation d’apprentissage ». Más allá de la terminología pedagógica de lo que hablan los docentes es de cómo relacionar lo que enseñan con la realidad cercana del alumno, cómo lograr que los estudiantes comprendan las cosas a partir de su barrio, de su realidad, de lo que viven día a jour.

On va entendre des choses comme « profil de sortie » et c’est vraiment simple et complexe à la fois. Comment est-ce que je veux qu’il finisse par être mon élève ? Quelles sont les choses que je veux qu’il sache faire oui ou oui à la fin du cours ? C’est le profil de sortie, réfléchissant à ce que cet étudiant devrait accomplir, attention, sans impliquer qu’il est comme nous le voudrions… Définir le profil de sortie ne marche pas au ciseau et modeler à notre guise.

Il est possible que nous entendions même parler de « tâches de compétence », et nous ne parlons pas de devoirs mais d’activités qui génèrent réellement des compétences chez l’élève. Les compétences sont ces connaissances, attitudes et capacités qui sont générées par la pratique et l’action. Finalement, l’école de la mémorisation laissera place à l’école du savoir-faire.

Nous devons tous, cette année, avoir une double dose de patience. Les enseignants qui débutent aujourd’hui un cours LOMLOE n’ont pas reçu la formation nécessaire, certains d’entre eux n’ont pas l’habitude de travailler de cette manière et les changements doivent s’accompagner de temps. Il serait imprudent de s’attendre à une école totalement différente pour décembre de cette année, mais il sera bon de voir qu’en juin, l’année a connu plusieurs moments où les enfants ont hâte de venir à leur école. Personne n’apprend à cuisiner la paella du premier coup, laissons les professeurs avoir au moins un an de tournage avec le LOMLOE.

D’autre part, des chants de sirènes parlent de la peu de pérennité des lois éducatives. Des magiciens ésotériques qui prédisent que bientôt cela changera à nouveau, comme si une loi était des cartes de tarot. Il est possible que dans une période de 4 ou 5 ans cela se produise, l’avenir n’est jamais certain, mais ce que nous savons avec certitude, c’est que nous avons la possibilité d’apprendre, de nous développer en tant que société qui veille sur leur éducation, et que malgré les lois, les vrais enseignants génèrent une « bonne éducation », et quelle que soit la loi, « bon » continuera d’être un adjectif qualificatif, ce genre de mots qui décrivent les gens, les choses, les animaux… Et ils ne marchent jamais seuls, mais plutôt accompagner le nom. Générons une bonne éducation, de bons adjectifs pour les enseignants et ne les laissons pas seuls car ils accompagneront nos enfants, et ils le feront quelle que soit la loi que nous avons.

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