L’offre de masters augmente chaque année et avec elle la complexité du choix du type d’études qui correspond le mieux aux intérêts de chaque étudiant. C’est pourquoi les centres éducatifs et les conseillers recommandent une période de réflexion préalable pour prendre la meilleure décision. Dans le cas des masters qualifiants, le choix est simple car ce sont des études supérieures officielles qui permettent d’accéder à une profession réglementée. Mais en ce qui concerne les non-qualificatifs, qu’il s’agisse de titres officiels ou des leurs, la spécialisation de l’étudiant est recherchée. Pour essayer de sélectionner la meilleure option, il y a des facteurs qui doivent être pris en compte.

1. Intérêt professionnel. « Choisir des masters n’est pas toujours facile. La première chose à prendre en compte, ce sont nos intérêts professionnels et les compétences dont nous avons besoin pour améliorer ou étoffer notre CV pour accéder au poste recherché », commence-t-il en rappelant Silvia Getino, des étudiants de l’UAM. De plus, l’offre de formation existante doit être analysée, car il existe une large éventail d’options dans les études supérieuresdes masters officiels aux masters propres, en passant par les formations permanentes et les diplômes d’experts.

Rosalia de las Rivas, directeur des programmes de maîtrise en ingénierie de l’Université de Navarre (UNAV), voit le large éventail de programmes comme positif car « vous pouvez choisir, analyser et choisir ce qui correspond le mieux à vos intérêts ». Pour ce faire, il est nécessaire que les étudiants « finissent de clarifier quel est l’objectif de la formation lorsqu’ils font la maîtrise car cela les aide ainsi à choisir le programme ». En général, ils ont un objectif professionnel, celui d’accéder à un emploi.

2. Sortie de travail. En plus de prendre en compte l’intérêt professionnel de l’étudiant, les opportunités académiques et professionnelles possibles des études doivent être connues. « Il faut savoir si le master est orienté vers la recherche pour accéder plus tard à un doctorat ou s’il a une orientation professionnelle », rappelle Getino. Aujourd’hui, presque tous les programmes incluent des stages. « C’est quelque chose qui attire les étudiants, ils posent des questions parce qu’ils veulent une opportunité professionnelle plus puissante », explique De las Rivas. À l’UNAV, ils ont également un forum sur l’emploi qui permet aux étudiants de se connecter avec des entreprises.

3. Faculté. L’idéal est d’atteindre un équilibre dans le corps professoral du programme, « entre des profils académiques qui apporteront de la rigueur, et des professeurs qui travaillent dans le monde de l’entreprise », souligne l’UNAV. De cette manière, le contact avec la réalité du marché du travail est garanti sans négliger la partie académique.

4. Le meilleur moment. Décider quel est le meilleur moment pour faire le master dépendra beaucoup du diplôme qui a été étudié. « Traditionnellement, ceux qui font des masters qualifiants savent clairement qu’ils doivent terminer le programme et ils le font immédiatement après avoir obtenu leur diplôme », souligne De las Rivas. Mais dans d’autres cas, « il peut être intéressant de travailler d’abord après l’obtention du diplôme, de voir ce qui vous plaît, et ainsi de mieux décider du programme de troisième cycle qui convient le mieux à chacun », ajoute-t-il.

Un équilibre doit être recherché entre rigueur académique et expérience professionnelle

5. Modes d’enseignement. La modalité dans laquelle les études sont enseignées et celle qui s’adapte le mieux à notre situation personnelle doit être évaluée. « Les cours en présentiel offrent un réseau de contacts plus solide, tandis que l’option en ligne est intéressante si vous travaillez », soulignent-ils depuis l’UAM. « De plus, il faut tenir compte des heures d’enseignement et de la durée du master », ajoutent-ils.

6. Programmes d’études. Il est important de comparer les plans d’études et les conditions d’accès et d’admission, telles que les récipiendaires de la maîtrise, le grade du tribunal, la connaissance des langues, le dossier scolaire, l’entretien personnel, etc.

7. Dépenses. L’étude d’un master implique un effort économique, d’où le prix que nous devons assumer doit être clair, « non seulement les frais de scolarité mais aussi l’hébergement, l’entretien, les déplacements ou les ressources numériques », explique Silvia Getino. En ce sens, il est important de connaître l’option de bourses et d’aides aux études qui peut être demandée.

8. Vision internationale. Dans un monde globalisé, il est essentiel que les études soient aussi internationales que possible. Il convient de consulter la langue d’enseignement du master et les possibilités de mobilité ou d’échange international. Dans certains cas, le master peut être prolongé de quelques mois pour pouvoir être à l’étranger et dans d’autres, une partie du projet peut être réalisée dans un autre pays.

9. Prestige. Les classements et les opinions des anciens élèves fourniront des informations très précieuses pour le processus électoral. « C’est bien de parler à d’anciens étudiants et professeurs », déclare le directeur des programmes de maîtrise en ingénierie à l’UNAV. Pour connaître le prestige de l’université, vous pouvez consulter le classements existants et « le nombre d’éditions du master peut aussi devenir un bon indice de sa qualité », précise Getino.

10. Officialité. Un titre officiel est un label de qualité et une garantie d’accès au marché du travail. Cependant, « les plus anciens sont moins préoccupés par le statut officiel, ils recherchent quelque chose de plus spécifique et le marché lui-même indique la qualité de leurs propres titres », témoigne De las Rivas.

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