Le directeur d’une école primaire a le interdiction d’accomplir le rite de la bénédiction pascale à l’intérieur de l’école pendant les heures consacrées aux activités pédagogiques. Le maire de Pennabilli, dans la province de Rimini, n’est pas d’accord et s’impose : la bénédiction à l’école doit être faite et ceux qui ne sont pas croyants peuvent temporairement s’asseoir à l’extérieur de la salle de classe. C’est le sens de ce que le maire a ordonné aux écoles de la région.
Le gérant interdit la bénédiction de Pâques à l’école et le maire décide de l’imposer
Le directeur d’une école primaire à Maiolo, dans la province de Riminiaurait empêché un prêtre de procéder à la bénédiction des classes en vue de la fête de Pâques. Après en avoir pris connaissance, le maire Giannini, ne l’aurait pas bien pris du tout. Comme il rapporte ‘Gérer’en fait, il interviendrait en ordonnant « au directeur de l’institut général d’État »qui comprend l’école primaire de Maiolo, « permettre le rite de la bénédiction de Pâques à l’intérieur de toutes les salles de classe des bâtiments de l’école Pennabilli même pendant le temps consacré à la réalisation de l’activité d’enseignement”.
Invoquant alors les Pactes du Latran et l’accord de Villa Madama entre l’Etat et l’Eglise, le maire a alors fait savoir que la bénédiction peut avoir lieu « à l’égard des porteurs de cultures religieuses différentes qui doivent être autorisés à quitter temporairement”.