Bonne nouvelle pour le monde scolaire. En fait, avec le décret sur le travail entré en vigueur la semaine dernière, des nouvelles sont arrivées qui concernent à la fois les étudiants et les travailleurs. Dans le détail, le décret a instauré une extension de l’assurance pour les risques liés aux activités d’enseignement et de formation.

En effet, pour le personnel scolaire, l’assurance couvrira également tout dommage subi sur le chemin du retour à l’école. Une initiative qui s’adresse au système d’éducation et de formation, à la formation professionnelle et à l’enseignement supérieur, y compris les instituts techniques supérieurs et dont le ministre de l’Éducation et du Mérite, Giuseppe Valditara, s’est dit particulièrement enthousiaste.

Les catégories d’étudiants et de travailleurs concernés

Comme il rapporte ‘HorizonSchool’le numéro un de Viale Trastevere a déclaré qu’il s’agit d’une mesure conforme à ce qu’il s’était fixé depuis un certain temps : assurer un environnement sécuritaire et serein pour les élèves, les familles et le personnel scolaire. Les étudiants bénéficieront d’une plus grande protection d’assurance qui couvrira désormais toutes les activités prévues dans le plan d’offre pédagogique, y compris les voyages scolaires. Une mesure très attendue, puisque jusqu’à présent les écoles étaient obligées de recourir à une assurance complémentaire, qui était prise en charge par les familles. Dans le décret, publié au Journal officiel, les chiffres que le MIM a alloués à cette mesure sont également connus. Environ 17 millions d’euros sont attendus en 2023, tandis qu’environ 30 millions sont attendus pour la prochaine : le tout pour couvrir le vaste public des destinataires. Il existe de nombreuses catégories auxquelles s’applique l’extension de l’assurance :

  • les personnels scolaires des écoles de l’éducation nationale et des écoles hors parité, ainsi que les personnels du système d’enseignement et de formation professionnels (IEFP), des filières d’enseignement et de formation techniques supérieures (IFTS), du tertiaire professionnel cours de formation (Académie ITS) et les Centres Provinciaux d’Éducation des Adultes (CPIA);
  • des experts externes dans tous les cas employés à des activités d’enseignement ;
  • assistants chargés des exercices technico-scientifiques et des activités de laboratoire ;
  • enseignants et technico-administratifs, ainsi qu’auxiliaires, personnels des établissements d’enseignement supérieur, chercheurs et titulaires de contrats ou de bourses de recherche ;
  • les instructeurs de cours de qualification ou de reconversion professionnelle ou de formation professionnelle, y compris en entreprise, ou sites-écoles, quelle que soit leur implantation ou leur gestion, ainsi que les formateurs ;
  • les élèves et étudiants des écoles de l’éducation nationale et des écoles hors parité ainsi que du système d’enseignement et de formation professionnels (IEFP), des filières d’enseignement et de formation techniques supérieures (IFTS) et des filières de formation professionnelle tertiaire ( ITS Academy ) et centres provinciaux d’éducation des adultes (CPIA), les étudiants des universités et des établissements d’enseignement supérieur en art, musique et danse (AFAM), limités aux événements qui se déroulent dans les lieux où les activités d’enseignement ou de laboratoire sont menées , et leurs pertinences, ou en tout cas intervenues dans le cadre des activités inscrites au plan triennal de l’offre de formation et dans le cadre des activités prévues par les autres Institutions déjà indiquées ;
  • les étudiants des cours de qualification ou de requalification professionnelle ou de formation professionnelle, y compris en entreprise, ou des chantiers scolaires, quelle que soit leur implantation ou leur gestion.
  • Opinions contradictoires de la politique

    Pour célébrer la bonté de l’initiative est Ella Bucalo, sénateur, membre de la commission culture du Sénat et responsable de l’école Fratelli d’Italia: « Avec l’entrée en vigueur du décret sur le travail, l’une des différences de traitement entre les autres opérateurs du secteur public et les travailleurs scolaires est supprimée. Grâce à l’engagement du ministre Valditara, en effet, à partir d’aujourd’hui, les protections d’assurance du personnel scolaire sont égalisées à celles des employés du reste de l’administration publique. En effet, le décret prévoit une extension de la couverture d’assurance des risques, tant pour le personnel scolaire que pour les étudiants, couvrant non seulement les activités de formation mais aussi les activités de formation professionnelle, les déplacements, pour les étudiants, et les dommages en cours de stage pour le personnel. Un acte qui vise une fois de plus à remettre le personnel scolaire et les élèves au centre de l’agenda gouvernemental, en leur garantissant une plus grande sécurité et protection » a commenté le sénateur.

    D’un tout autre avis est Elisabetta Piccolotti, députée de Verdi et de la Gauche italienne et membre de la commission culture et école de Montecitorio. En effet, la députée rouge-verte affirme approuver la mesure mais explique aussi en quoi cela ne résout rien en matière de prévention des risques: « Après les nombreuses protestations de toutes les organisations étudiantes et l’annonce de tables de discussion sur l’alternance école-travail, le Gouvernement accouche d’une mesure minimale et insuffisante, insérant l’assurance Inail pour les enseignants et les étudiants dans le décret travail. Rien au contraire, la mesure était attendue et juste, mais elle ne répond en rien au problème d’éviter les accidents et les blessures qui ont malheureusement causé la mort d’au moins trois élèves ». Selon les déclarations du député, le décret travail n’a pas introduit de politique de prévention : « Un choix sérieux que nous continuons à contester » conclut Elisabetta Piccolotti.

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