Le Président de Castille-La Manche, Emiliano Garcia-Page, qui a assisté jeudi au Gala espagnol de la santé, organisé par la publication Redacción Médica, a appelé à un grand pacte d’État pour les dépenses de santé et pharmaceutiques. Il a fait confiance à la nouvelle législature «apporter enfin un grand pacte national de financement de la santéça le sépare même du problème du financement général, car si la santé est la plus grande richesse qu’on puisse avoir, ça doit correspondre au budget, c’est le seul moyen qu’on a d’égaliser celles des unes et celles des autres ».
Il a ajouté qu’il fera cette démarche auprès du président qui sera élu aux élections générales, « et je veux qu’illancer une conférence des présidents précisément pour aborder un pacte de santé qui touche également les dépenses pharmaceutiques », a précisé García-Page.
Le président régional a reconnu qu’il recevait « fièrement » le prix qui lui a été décerné ce jeudi lors du « Gala espagnol de la santé » « et je le fais au nom de tous les professionnels de la santé de mon pays ».
Castilla-La Mancha investira 3 700 millions d’euros en 2023 dans le domaine de la santé, ce qui représente 54 % de plus qu’en 2015. Cela signifie 10 millions d’euros par jour pour améliorer la qualité des soins à la population, loin des 6,6 millions alloués en 2015.
En ce qui concerne les infrastructures et la technologie, le gouvernement de Castilla-La Mancha s’est engagé plus de 1 200 millions d’euros d’eau potable depuis 2015, y compris les hôpitaux, cinq hôpitaux, dont deux sont déjà en activité, comme celui de Tolède et celui de Guadalajara, tandis que les autres ont leurs travaux à différents stades de développement ; C’est le cas des hôpitaux d’Albacete, de Cuenca et de Puertollano. Aussi, près de 30 infrastructures de soins primaires inaugurées.
300 millions ont été investis dans la haute technologieet travailler plus de 37 000 professionnels de son système de santé publique, le plus élevé de son histoire. En soins primaires, le nombre de professionnels est de 7 000, dont 2 500 sont médecins. Le Plan de rétention des talents propose des contrats de trois ans aux spécialistes qui terminent leur formation.