Il n’y a aucun moyen pour la voile espagnole, lorsqu’elle vote aux élections de la Fédération Royale Espagnole de Voile, de bien faire les choses, de penser au sport et d’arrêter de penser aux avantages que chacun peut leur apporter.

La chefferie est établie de longue date dans l’entité fédérative. Ici, tout se fait sous les ordres de leurs patrons sans tenir compte des règles. Cela n’a aucune importance, et même la loi sur le sport se moque constamment des athlètes.

Ce qu’ils ont fait avec Silvia Mas et Nico Rodríguez a été une injustice de plus, digne de l’âge d’or de Pombo et compagnie. C’est vraiment dommage.

Je n’ai rien contre Xisco Gil, le directeur de la préparation olympique. Je ne le connais même pas et je n’ai aucun intérêt à le faire. Je sais seulement qu’il était directeur technique de la Fédération Baléares, avec Chimo González Devesa comme président et rien d’autre. C’est à dire un mec malléable et soumis.

Lorsque Asier Fernández de Bobadilla a démissionné pour la deuxième fois de son poste de DPO de la Fédération royale espagnole, la machine caciquil de Javier Sanz s’est mise en marche. Qui peut-on y mettre ? Bien dit et fait, à Xisco Gil, entraîneur reconnaissant envers le vice-président de la fédération. Ah, maintenant Asier, lève-toi, de peur qu’il ne commence à partir à ce stade.

Selon les règles ou règlements de la Fédération, imposés par ces mêmes directeurs, se déroulaient une série de régates indispensables au classement des marins pour les jeux. Les règles n’ont pas été respectées et Xisco Gil a avalé sans se poser de questions. Deux championnats avant que « l’accord » ne soit rempli, le DPO a donné aux marins qui vont assister aux Jeux, harcelant les équipages qui ont « travaillé dur » tout au long de la préparation et qui ont montré qu’il était encore trop tôt pour prendre cette décision .

Pendant ce temps, ce Xisco Gil reste silencieux au sujet de Sail GP. Il y a des marins, qui vont déjà aux Jeux, qui naviguent sur des catamarans F50 même au risque de se blesser. Sur cette question, ni Javier Sanz, ni Chimo González Devesa, ni Xisco Gil n’ouvrent la bouche, de peur qu’un de leurs marins au grand pouvoir médiatique ne se plaigne.

Monsieur Gil, rappelez-vous que Nico Rodríguez a été médaillé olympique aux derniers Jeux et que vous lui devez un respect particulier. Nico a montré beaucoup de choses et vous, toujours aucune, rien d’autre qu’obéir au leader de votre président et vice-président.

C’est ainsi que nous procédons dans notre sport. Voter pour ces gens inutiles, qui ne savent pas faire le o avec un joint et qui croient avoir le droit de vilipender les athlètes espagnols. Allez-y maintenant !

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