La hausse de l’inflation et le ralentissement de l’économie mondiale, et plus particulièrement de l’économie espagnole, affectent tous les secteurs de la société et en particulier les plus vulnérables, tels que les collège. À tel point que, selon un rapport, deux sur trois auraient reconsidéré entrer dans l’enseignement supérieur en ayant anticipé la crise actuelle.
L’enquête de Mortar Research commandée par Yugo, le plus grand opérateur mondial de résidences étudiantes, a analysé les opinions de 6 000 étudiants universitaires du monde entier, dont plus de 1 000 d’Espagne. Ses conclusions sont pour le moins curieuses.
D’emblée, 80 % des étudiants interrogés avouent avoir considérablement réduit leurs dépenses. D’eux, 64 % dépensent moins pour manger au restaurant ou acheter de nouveaux vêtements (60%). Quatre sur dix (42%) ont cherché des alternatives aux supermarchés habituels pour faire leurs achats au meilleur prix… Mais seulement 35 % ont décidé de dépenser moins en boissons alcoolisées.
Ils ont même dû rogner sur les éléments nécessaires à leur formation : 28% des personnes interrogées ont décidé d’acheter moins de livres ou des manuels nécessaires à leur éducation.
Les étudiants ne sont pas indifférents à la situation macroéconomique et un certain pessimisme commence à se répandre. Plus de la moitié, 52% pensent que l’évolution de la crise actuelle va empirer dans les 12 à 18 prochains mois, tandis que 40 % pensent que l’écart entre les riches et les pauvres va encore augmenter, ce qui affectera une augmentation de la polarisation sociale et politique.
Et c’est précisément à qui ils envoient que les étudiants universitaires cherchent de l’aide. 68% des résidents en Espagne désignent le gouvernement et ils pensent qu’il faut faire plus pour les aider à traverser la crise. Globalement, seuls les Britanniques (72%) et les Irlandais (75%) désignent plus clairement leurs dirigeants respectifs.
Par conséquent, il est à craindre que la crise actuelle n’affecte directement le déroulement et la qualité de l’enseignement universitaire. La nouvelle loi sur les universités vise à atténuer dans une certaine mesure les conséquences de cette période de hausse des prix, sans affecter la préparation des étudiants.