Un raté au micro : les présentations orales
On a tous connu cet instant déconcertant où, le rouge aux joues, on se retrouve face à toute la classe, une présentation PowerPoint maladroitement préparée la veille étant notre seul bouclier contre les regards scrutateurs. Les présentations orales sont probablement l’un des moments les plus gênants dans les études supérieures. Elles combinent deux des plus grandes peurs humaines : le jugement des autres et l’art de la prise de parole en public.
De l’improvisation hasardeuse à l’oubli total de son texte, le potentiel de situations embarrassantes est immense. Mais, bien que ces moments soient particulièrement inconfortables, ils sont aussi une occasion précieuse d’apprendre à maîtriser nos peurs et d’affiner nos compétences de communication.
Les exposés de groupe : entre ainsi font font font, les petites dissensions
Travailler en groupe, c’est comme faire une omelette avec trop de cuillères dans le pot. Entre celui qui ne fout absolument rien et joue au fantôme, celui qui pense que son travail est le meilleur et ne veut pas écouter les idées des autres, et celui qui veut gérer tout le monde et diriger l’ensemble du projet, les recalés du groupes project sont légion.
Ces situations prêtent souvent à confusion, à tension et, parfois, à des querelles franches. Modifier les diapositives de la présentation à la dernière minute, ou arriver à la présentation sans avoir consulté l’ensemble du projet sont autant de trous sur le rafiot de ces projets de groupe qui coulent souvent plus qu’ils ne flottent.
Dormir en cours : le cauchemar éveillé
Après une nuit blanche passée à réviser pour un autre cours ou simplement à regarder des séries jusqu’à l’aube, il n’est pas rare de voir certains étudiants s’assoupir en cours. Si la plupart du temps, on peut esquiver les regards, parfois, le professeur ou les camarades de classe remarquent notre somnolence et nous réveillent – plutôt rudement.
De dormir en cours est déjà gênant en soi, mais de ronfler, parler pendant le sommeil ou encore tomber bruyamment de sa chaise relève carrément du cauchemar éveillé.
Le silence et le blanc pendant un examen oral
Qui ne s’est jamais assis devant un examinateur, la langue nouée et l’esprit vide, incapable de trouver une réponse à la question qui vient d’être posée ? Le blanc lors d’un examen oral est un moment classiquement gênant dans l’enseignement supérieur.
La situation devient généralement encore plus maladroite lorsque, par dépit, on tente de débiter le peu d’informations que l’on connait sur le sujet, espérant que l’examinateur soit, par un quelconque miracle, impressionné par notre capacité à faire de la récitation sauvage.
L’amour platonique pour un professeur : un cœur apprenti qui bat
Un autre moment gênant dans les études supérieures – bien que la plupart préfèreraient le garder secret – est l’émoi que l’on peut ressentir pour un professeur. Souvent, ces crushs résultent d’une admiration intellectuelle, mais ils peuvent jouer de mauvais tours à ceux qui les entretiennent.
Il y a toujours cet instant douloureusement gênant lorsqu’on réalise qu’on est allé trop loin dans ses fantasmes et que, non, poser une question pendant les heures de consultations du professeur sur son livre préféré n’a rien à voir avec le contenu du cours.
Au final donc, les études supérieures regorgent de moments gênants, embarrassants, parfois même carrément humiliants. Mais c’est aussi ça, la beauté de l’apprentissage : apprendre à surmonter l’inconfort, à faire face à l’échec, à rire de soi-même et à persévérer malgré les embûches. Parce que, même si c’est gênant sur le moment, ces situations nous transforment et nous aident à grandir – un examen raté à la fois.