Au centre de la réforme se trouve en effet le renforcement des compétences de base en italien, en mathématiques et en anglais, ainsi qu’une plus grande attention aux matières techniques et aux activités de laboratoire. Voyons en quoi consiste la réforme, en jetant un coup d’œil au texte du projet de loi sénatorial 924.
La reformulation des horaires
Tout d’abord, des quotas de temps à disposition de l’école sont instaurés qui vont de 14,8% pour la période biennale, à 17,6% pour la deuxième période biennale et 43,75 pour la cinquième année : le but est de les consacrer à des activités. liés au territoire. Mais, il faut le préciser, il s’agit d’une banque d’heures à utiliser en option. Un quota supplémentaire est également prévu, dérivé de l’autonomie, égal à 25% de l’horaire, dans le but de renforcer ou d’activer de nouveaux enseignements. En substance, la réforme prévoit une remodulation des horaires, qui se décomposent comme suit :
Enseignants dans l’entreprise
Une autre innovation cruciale, apportée par la réforme, concerne la formation des enseignants. Les entreprises avec lesquelles les écoles établiront des relations de collaboration proposera des cours de formation aux enseignants des écolesEt. L’objectif est ici de favoriser les échanges et les interrelations entre les deux mondes – école et entreprise – en vue de renforcer l’offre de formation.
Nouvelle supply chain technique et professionnelle 4+2 : comment ça marche et quelles sont les opportunités pour les étudiants
À ce jour, les tests de la nouvelle chaîne technico-professionnelle ont déjà commencé. Le MIM a donné la possibilité aux familles d’inscrire leurs enfants avant le 10 février. La nouvelle chaîne d’approvisionnement vise à renforcer ces voies, en créant des canaux synergiques avec le monde du travail. Les nouveaux parcours seront étroitement liés aux entreprises, également à travers des activités de laboratoire et des expériences pratiques qui préparent au travail sur le terrain.
Et puis, grâce aux nouveaux accords pédagogiques 4.0, les établissements techniques et professionnels peuvent conclure des accords avec des ITS, des universités, des organismes de recherche et de formation, ainsi qu’avec des entreprises, dans le but de partager la richesse des connaissances et de profiter des laboratoires avancés et de créer des parcours PCTO innovants.
Pour les étudiants, les avantages sont évidents. Tout d’abord, la possibilité de terminer ses études secondaires un an plus tôt. Puis, la possibilité de profiter d’expériences directement liées à l’entreprise, comme la pratique en laboratoire. C’est un point crucial : à travers ce type de formation, les étudiants pourront développer des compétences orientées vers une spécialisation technologique, grâce également au lien organique et structuré avec les Instituts Techniques Supérieurs (ITS Academy).
Valditara : « Une réforme au service des jeunes et du pays »
Un diplôme en 4 ans qui a la même valeur que celui en cinq ans : tel est en substance le schéma des nouvelles filières. Une fois votre licence obtenue, vous pouvez poursuivre une formation de deux ans dans une ITS Academy ou vous inscrire à l’université ou au travail. Après le feu vert du Sénat, le Ministre Valditara a commenté comme suit : « Le feu vert d’aujourd’hui marque une étape fondamentale dans une réforme qui sert nos jeunes et le pays. Je remercie le président de la Commission de l’Éducation, Roberto Marti, la rapporteure, Ella Bucalo, la sous-secrétaire Paola Frassinetti et toute la majorité parlementaire d’avoir soutenu le projet de loi, en y apportant des ajouts qui sont certainement en voie d’amélioration. Je remercie également les Régions pour l’importante contribution apportée » comme le rapporte « Horizon scolaire ».